lundi 30 juillet 2012

Les meilleurs albums Rap des années 90 [1994]

Il parait que le vainqueur de l'année 1994 tombe sous le sens ? Il parait que pour crée le buzz, Terence O fait exprès de placé arbitrairement les albums pour crée la polémique ? Il parait que mon Mp4 contient du Justin Bieber et quelques titres de Cabrel (une de ces affirmations est véridique). Concrètement, il parait que les évidences d'hier ne sont pas celles d'aujourd'hui. C'est en tout cas, ce qu'on du penser l'ensemble des amateurs de Rap de l'époque. Pour mieux comprendre la situation revenons en 1993. Si la eastcoast parvient a sortir quelques bons albums comme l'incontournable 36 Chambers du Wu Tang. Au niveau des ventes, la West Coast atomise la cote est. Doggystyle (pourtant numéro 2 du classement précédent) reste l'album le plus vendu de cette période. Résultat, la tension monte d'un cran entre les deux scène (on parle même de radio de NY appelant aux boycott d'artistes west sur les ondes). Pour faire simple, c'est tendu, et tout le monde se sent concerné. Pourtant, de toute cette tension va débuter une des plus grandes période du Hip-Hop. Let's See.


1994

10
Method Man - Tical



1er artiste du Wu tang a se lancé en solo. Tical de Method Man est un concentré de sons Street comme on les aimes. Crade et poisseux à souhait, Meth nous peint une fresque faite de récits sombre et délirant. Le tout servi par un charisme irrésistible (cette oeil blanc !). All I Need, tout simplement (écouter un extrait).


9
Notorious Big - Ready To..argh ( fléchette dans le cou :( )



9
Jeru The Damaja - The Sun Rises of  The East



Ahem ! Combinaison sans précédent entre Jeru The Damaja et l'incontournable DJ Premier (vous allez vite comprendre pourquoi). Pour ce The Sun Rises of The East (si ça c'est pas lancer un pique), Jeru nous propose un son offrant une bonne combinaison entre Rap bien hood et Hip Hop Jazz. Une tuerie de plus à vous procurez. (écouter un extrait)

8
Organized Konfusion - Stress: The Extinction Agenda



Sûrement influencé par le comics X-Men du même nom. Stress: The Extinction Agenda des Organized Konfusion, nous offre malgré leurs noms un album d'une cohérence exemplaire. Duo composé de Pharoahe Monch  et Prince Po, l'album se démarque par ses textes introspectifs et les choix léchés en terme de production bien street. Un album méconnu méritant plus d'exposition en somme. (écouter un extrait)

7
Outkast - Southernplayalisticadillacmuzik



Non je ne m'amuserai pas à écrire à nouveau le nom du 1er album des Outkast. Seulement, je n'insisterai jamais assez sur l'importance de cet album, tant il a apporté toute la modernité et la crédibilité de la jeune Southside. Et ce n'est que le début. (écouter un extrait)

6
Pete Rock and CL Smooth - The Main Ingredient


Pete Rock et CL Smooth, sont pour moi la caution du Rap avec un grand R. Imaginez, vous êtes dans une soirée hype en train de siroté votre mojito tandis que Louis-Emile de Réac (dédicasse à Usul) vous aborde en testant votre culture hip-hop et vous lance que le Rap est une sous culture sans artistes de hauts rang... Un sourire en coin se déssine sur votre visage, vous le toisez du regard et vous lui dites: "Pete Rock mon pote, juste Pete Rock". Et vous vous barrez en finissant  fièrement votre verre avec une meuf à votre bras. Simple, éfficace (#HistoireVraie). (écouter un extrait)

5
Scarface - The Diary



The Diary, ou comment Scarface est devenu "The King of The South" (ne me parle pas de T.I jeune padawan). Lyrics pleine d'érudisme tout en étant crédible et street. Oui, il faudra compter sur le Sud à l'avenir. (écouter un extrait)

4
Gang Starr - Hard To Earn



Parce-que Primo, parce que Guru... Plus sérieusement, Hard To Earn c'est surtout l'album le plus sombre du duo et pour beaucoup le meilleur. Album exprimant, la frustration du duo face à l'évolution du Rap Game; en témoigne des titres comme "Speak Ya Clout" ou "Suckas Need Bodyguard" (mais de qui diable peut il parler?). Hard to Earn est assurément l'album posant définitivement le statut de légende du groupe. S'ensuivra une longue pose de 4 ans prolifique pour les deux artistes. (écouter un extrait)

3
Common - Resurrection



Second album, Premier classique. Resurrection de Common se pose comme l'album qui a mis Chi-Town (Chicago) sur la carte. Petit bijou de production, Common Sense se démarque par une plume érudite et un appétit d'ogre au micro. "I Used To Love H.E.R" est surement la disstrack la plus intelligente du Rap. Bref, certains activiste Rap, seraient même tenté de mettre Resurrection numéro 1 du classement. Ouais, à ce point là. (écouter un extrait)

2
The Notorious B.I.G - Ready To Die



Après avoir crée le buzz dans la rue. Ready To Die de Biggie Smalls se pose volontairement en sauveur de la cote est. Pour cela, c'est un Puff Daddy au sommet de son art qui construit avec biggie une ambiance mafieuse tout simplement irrésistible. Le tour de force était tellement fort que beaucoup aujourd'hui prennent le personnage de Frank White au sérieux. (Get a Life sérieux) (écouter un extrait)


And The Winner is


1
Nas - Illmatic



Sans surprise, Illmatic de Nas s'impose en tête de ce classement. Véritable pierre angulaire de la Eastcoast. Nas et sa plume remettent clairement New York dans la course. Succès critique indéniable, il est jugé par beaucoup comme étant l'album parfait. Sans déchet. Une prouesse que nous devons entre autre à l'équipe 5 étoiles présente sur l'album : DJ Premier, Pete Rock, Large Professor, AZ. De ces collaboration naitra un  classique indémodable se posant en réceptacle d'une époque. L'album que tout amoureux de Hip-Hop se doit de posséder sans discussion possible. (écouter un extrait)



Conclusion: "Mais ils sont ou ? Mais il sont ou ? Mais il sont ou les Lowriders La La"


New York contre attaque. Après s’être fait malmené pendant des années. La scène de New York balançait 2 missiles Scud sur la cote Ouest. Ainsi, Notorious BIG et Nas (les médias retiendront biggie) ramenait la Eastcoast au centre des débats. Pour le plus grand bonheur de nos oreilles. Un point partout, balle au centre. La cote ouest na sûrement pas dit son dernier mot.



L'année 1995 est à suivre ICI

6 commentaires:

  1. Pas mal, mais le Tical ne mérité pas, remplacé par le O.C.

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    1. Pour ma part tical serait parmi les 5 premier.

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    2. Tical est le pire solo du wu, et même pas au niveau de sorties Indé de l'époque. Je me rappelle quand je l'ai ramené chez moi à quel point j'étais déçu, putain même la version du morceau avec Mary J Blige était dégueulasse par rapport au clip, et je parle même pas du sample pourri de release yo DELF...

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  2. Mettre 8 albums "east-coast" ou affilié dans un telle liste et ne pas avoir mis "Warren-G - Regulate... G Funk Era" c'est un scandale voir carrément une hérésie. Un oubli peut être?

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    1. Avec toute la sympathie que je porte à Warren G, force est de reconnaitre que son Regulate ne pèse pas lourd en comparaison des albums présent dans ce classement. A mon sens, l'album de Warren G est dans une continuité G Funk qui bien qu'agréable à écouter, n'innove pas vraiment. A la rigueur il aurait droit à une "11ème place". Mais comme tu l'imagine, c'est très difficile de choisir 10 albums sur une année aussi riche.

      En tout cas je te remercie pour ton commentaire :)

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  3. Franchement plus de groupes méritent d'être à l'honneur en 1994: Lords of The Underground - Keepers Of The Funk, Fu-Schnickens - Nervous Breakdown, Da Youngsta's - No Mercy, Pete Rock & C.L. Smooth - The Main Ingredient.

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