Ah les années 90. Époque révolue et glorieuse. Point culminant, en mon sens des musiques urbaines. Point culminant, puisque qu'en terme d'évolutions c'est à cette période que sont arrivés à maturité et sont né des genres comme la Nu Soul, la Deep House ou l'Acid Jazz. En terme d'Acid Jazz, comment ne pas évoquer Jamiroquai, un des plus connus et un des meilleurs porte drapeau du genre. Avec une carrière vieille de plus de 20 ans et des millions d'albums vendu à travers le monde, ils n'ont plus rien à prouver. Pourtant, le groupe britannique et son leader Jay Kay fait enfin son come back avec un nouvel album rafraichissant "Rock Dust Light Star".
5 ans après Dynamite, dernier album plus ou moins décevant. Notre british à la coiffure "Buffalo", comme il aime à se présenter sur la pochette, effectue ici un excellent retour aux sources avec ce septième album studio. Un retour aux sources ponctué par la réapparition des sonorités Disco/Funk qui ont fait le succès du groupe depuis A Funk Odyssey.
Le ton est donné d'entrer avec le single "White Night Knuckle Ride" un titre accrocheur idéal pour un réveil tonique, un titre à l'image du bondissant Jay Kay. Car oui l'album est orienté Dancefloor dans sa quasi globalité, et ce sont pas moins de 13 tracks de groove implacable qui vous attendent.
Le retour à la formule "Funk Odyssey" s'avère être toujours payant en 2010, puisqu'il est impossible de ne pas fondre sous le groove et le funk de titres comme "Smoke and Mirrors" ou le sexy "She's A Fast Persuader". Toutefois, le groupe n'hésite pas à apporter du relief à l'ensemble en incorporant quelques mélodies Soul & Rock sur des titres comme "Good by to my Dancer", qui soit dit en passant peaufine la construction et l'homogénéité de l'album. Bien entendu, la touche "émotion" propre à Jamiroquai s'invite une nouvelle fois sur des titres plus personnel comme "Hurtin", sans oublier "Blue Skies" et "Lifeline" qui à grand renfort de violons et de cuivres, relaxeront sans peine les auditeurs les plus tendus.
En cette fin d'année 2010, Jamiroquai semble donc être revenu à un niveau tout à fait convenable, et on sent clairement que Rock Dust Light Star a été conçu avec plaisir, Jay Kay se laissant même aller à un couplet raggae sur "Hey Floyd". A signaler que l'opus entièrement écrit et composé par le groupe, fut enregistré dans le studio privé de Jay Kay ainsi qu'en Thaïlande. Idéal pour s'aérer l'esprit et stimulé sa créativité. Un retour gagnant comme j'aimerai en voir plus souvent.
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