vendredi 8 janvier 2010

The Temper Trap - Conditions [Chronique]

"La révolution viendra des Kangourous"

Sous cette affirmation enfantine se cache à mes yeux la plus grosse révélation Pop/Rock de 2009. Moi qui avait juré qu'ils venaient d'Angleterre. Que nenni, le renouveau du genre nous vient particulièrement de Melbourne en Australie.

The Temper Trap (que l'on peut traduire par "Humeur piègeuse") est un groupe composé de quatre mec: Dougy Mandagy au chant, Jonathon Aherne à la basse, Lorenzo Sillitto à la guitare et au clavier et Toby Dundas à la batterie.
Formation plus que classique à 1ère vue; qu'est ce qui rend ce groupe de Koala chantant si extraordinaire pour nos oreilles ?

Commençons par une brève historique. Le groupe s'est formé en 2005 en enchaînant deux EP de qualité mais au succès aussi confidentiel que relatif. C'est bien plus tard en mars 2008, que le quatuor connaîtra un début de gloire en jouant au Musexpo de Londres.

Le même mois, le groupe donnera naissance à son premier album officiel "Conditions".

Dans un premier temps je souhaite souligné que l'album porte à merveille son nom. Car oui, le premier album de The Temper Trap a le don de mettre l'oreille en "conditions". On se surprend soi même à planer sur les énormes production signé Jim Abbiss (Artic Monkeys) tandis que la voix de Dougy Mandagy ne laisse pas l'oreille de marbre.

En gros, vous faites un mix entre la voix d'un Anthony Hegarty et d'un George Michael pour un rendu à la fois viril et androgyne. Une voix teinté d'une Soul planante qui s'exprime sur un album Pop/Rock qui se révèle particulièrement riche.





Richesse, est un qualitatif parfait pour ce "Conditions". Les compositions sont enivrantes et donnent une sensation de liberté déconcertante comme en témoigne l'énormissime "Sweet Disposition" où la guitare, le synthé et surtout La Voix de Mandagy ne manque pas de nous presser à faire nos valises pour partir loin du stress.

L'éclectisme de ce premier opus est à saluer tant les genres sont variés. Influence Pop rétro sur "Fader", influence Punk sur "Science of Fear" (dispo sur Fifa10, pour les gamers), Lounge sur "Fools" et "Ressurection". Toutefois, la guitare omniprésente peut devenir gavante par moment, comme sur "Rest" où un trip plus "cosmique" aurait pu être tenté à mon goût.

Après 10 track (seulement) de voyage total, où on oscille entre calme planant et tempête mélancolique, que retenir de ce 1er opus ? Ovni rafraichissant du Rock alternatif venant d'Australie, The Temper Trap allié à Jim Abbiss ont su nous faire voyager avec du Rock indé. Une prouesse devenu rare, depuis Coldplay.


1 commentaire:

  1. Ce grouep est une excellente découverte perso je l'écoute en boucle depusi QQ mois deja

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