mardi 25 octobre 2011

Lil Wayne - Tha Carter IV [Chronique]

CrazySongz n'est pas le genre de blog faussement hype qui vous fera perdre votre temps. Ainsi, en cliquant sur cette page. Toi lecteur, souhaite savoir si le dernier bébé du prolifique Lil Wayne, est une tuerie ou non. Sans plus attendre, tuons le suspens une bonne fois et allons droit au but. Oui, The Carter IV est un album fortement dispensable.

Que dites vous ? Vous voulez savoir pourquoi ? Et bien soit, la lecture de cette chronique vous en dira plus sur ce feeling.

Avant d'enfiler ma tenue de catcheur et de commencer les hostilités. Rendons à césar ce qui est à césar. Lil Wayne est le rappeur le plus actif de ces 5 dernières années. Featurings, Clips, Caméo, Tabloïd. Difficile d'échapper à ce véritable bosseur tatoué qui arrive même à être présent tout étant incarcérer.

En effet, avant de parler concrètement du dernier projet en date de l'autoproclamé "Best Rapper Alive"; il faut savoir que ce dernier fut condamné en 2010 à 8 mois de prison pour port d'arme illégal. Conscient que le Rap Game allait rapidement se trouver une nouvelle coqueluche s'il ne se bougeait pas les dreads, Wayne a balancer une flopée de sons depuis sa cellule de Rykers Island et surtout l'EP I Am Not Human Being qui auréolait un vrai retour aux sources après le fiasco pseudo Rock que fut Rebirth.

Entre-temps, tandis que Wayne rongeait son frein en taule. Tout les soldats du label Young Money Records: Drake, Minaj, Cory Gunz, DJ Khaled, se sont lancer à tour de rôle dans une campagne teasing pour annoncer la sortie imminente de leur Boss. Ainsi, la fameuse campagne "Free Weezy" enfin à terme; ce qui devait logiquement arriver arriva. Novembre 2010, le rappeur le plus en vogue était enfin de retour dans un Rap Game qu'il n'avait jamais vraiment quitter au fond. Les joies de la communications 2.0.

Hyperactif et omniprésent (non je ne parle pas du Président de la République),  Dwayne Michael Carter Jr de son véritable nom, se devait de marquer le coup avec The Carter IV. Pour cela, il prit une première résolution qui a sans doute fait plaisir aux fans de la première: l'abandon total de l'autotune. Seconde initiative, l'appel à des producteurs totalement inconnues. Une initiative qui devrait apporter un peu de fraîcheur à l'album.

Tout commence assez bien avec une intro rageuse et punchy signé Willy Will où Wayne se livre à une surenchère de piques contre ses éventuels détracteurs, Une fois dans le bain avec les très bon "Blunt Blowin" et "Megaman" le banger "6 Foot 7 Foot" produit par Monsieur Bangladesh, l'auditeur est en confiance pour la suiteEt là c'est le drame. Sans transition, aucune. The Carter IV sombre au fil des tracks dans un enchaînement de featurings aux productions sans saveurs, le trop long "Nightmares of The Bottom" produit par Snizzy où le "She Will" en duo avec Drake sont les exemples les plus probants.

Outre les productions hasardeuses confiées à des rookies. C'est cette désagréable sensation de dériver vers un son aseptisé pop qui gâche vraiment TCIV. Mention spéciale a "So Special" "How To Hate" en feat avec T-Pain ou encore l'inaudible "How To Love" où Carter s'essaie à la chanson. Par pitié laissons le chant à ceux qui savent chanter ! A croire que le mec a pris des cours de chant dans les douches de Rykers... Bref, en marge de ce marasme auditif, notons la tentative de sauver les meubles avec la soit disant pseudo diss track contre Jay-Z "It's Good". Les journalistes en ont fait tout un foin, mais à l'écoute du morceau ont comprend pourquoi Jigga ne prend même plus la peine de prêter un semblant d'attention aux gosses dans la cour de récrée. L'honneur sera tout de même sauver par les guests venu en renfort pour l'Outro: Nas, Bun B, Shyne et Busta Rhymes livrant une prestation qui outshine derechef notre Swaggman.

En somme, pour en finir avec cette chronique. Nous retiendrons qu'avec ce Carter IV, Weezy est le 1er Mc à réaliser une quadrilogie. L'album est aussi le premier où l'artiste offrent à de nouveaux producteurs une chance de briller. Cependant, le problème avec cette manœuvre c'est que les prods n'arrivent pas à faire ressortir tout le talent de Wayne, et surtout que ce méli-mélo nui fortement à la cohérence de l'ensemble.

Résultat après un séjour en Prison, celui que les médias désigne comme le nouveau 2Pac (s'étouffe) n'a pas réaliser un retour marquant. L'album étant d'une qualité trop inégale et impersonnel pour qu'on s'en souvienne dans les années à venir. Mais que les fans se rassurent, Weezy fait du Weezy et personne n'est actuellement en mesure d'aller lui prendre son titre de meilleur vendeur du Game. Néanmoins, c'est arrivé au top qu'un grand prouve qu'il mérite son statut en enchaînant les albums les plus aboutit possible. Paradoxalement le plus gros vendeur na aucun classique depuis The Carter 2 (2005). Une question se pose alors : La chute est elle pour bientôt ?

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