Here come the Prince of Pop!
N'sync ça vous dit quelque chose ? Non ? Et bien c'est une très bonne chose, tant ce boys band représente une tache marron sur le CV de son leader Justin Timberlake. Il faut dire qu'avant d'apporter un vent de fraîcheur à la planète Pop, ce natif de Memphis (comme Elvis) a du passer par le Mickey Mouse Club, un Boys Band naze et sur Britney Spears. Après un si long cauchemar, il était évident que Justin se devait de casser son image et s'affirmer avec un 1er album détonnant totalement "Justified". Chronique d'un carton inattendu.
Sorti en 2002, Justified est avant tout le fruit d'un trio inédit pour l'époque. On a tout d'abord l'illustre Timbaland, avant qu'il ne devienne chiant en "prostituant" ses prods avec toutes les chanteuses pop qui passent sur MTV, le "Nerd" Pharell Williams en pleine explosion mainstream à l'époque et enfin un Justin Timberlake volontaire et totalement décomplexé.
Sorti en 2002, Justified est avant tout le fruit d'un trio inédit pour l'époque. On a tout d'abord l'illustre Timbaland, avant qu'il ne devienne chiant en "prostituant" ses prods avec toutes les chanteuses pop qui passent sur MTV, le "Nerd" Pharell Williams en pleine explosion mainstream à l'époque et enfin un Justin Timberlake volontaire et totalement décomplexé.
Avant toute chose, si à certain moment l'impression d'entendre du Michael Jackson sur certaines prod de Pharell Williams se fait sentir. Cela s'explique par le fait que notre bon vieux Pharell avait à l'origine prévu de donner certaines chansons ("Rock your Body" etc) à notre défunt Roi de la Pop, chansons que Bambi a poliment refusé (vu la catastrophe qu'est Invincible, Michael aurait peut être dû accepté..).
Revenons à l'album ! Tout commence en sensualité avec le Caliente "Señorita" véritable hymne à la tchatche et à la drague sous les Sunlights californiens. Une track sympathique pour une première mise en bouche mais qui ne marque pas vraiment les esprits. Non, LA track qui marque le renouveau artistique de Timberlake est bien entendu le 1er single "Like I Love You". Toujours produit par Pharell, l'ex boyfriend de Britney Spears se paie tout simplement une véritable crédibilité artistique; riffs nerveux et voix totalement maitrisé, le tout en feat avec Clipse. L'album commence sur des chapeaux de roues.
La suite est des plus intéressante, tandis que Timbaland rentre en scène. C'est d'ailleurs à ce moment que la conception même de l'album prend tout son sens. En effet, pour une raison qui m'échappe on assiste sur cette album à une véritable bataille artistique entre les deux beatmakers. En clair tout au long de l'album, à partir du moment où Timbo balance une prod du feu de dieu (exemple avec le sexy "(Oh No) What You Got", Pharell épaulé par Chad Hugo (le pauvre) renvoi la balle avec le sensuel et tres Neptunien "Take it From Here" et il en de même tout au long de l'album.
Bien entendu, cette "bataille" profite à Justin qui parvient à s'adapter à l'univers de ses producteurs tout en amenant sa touche perso, en témoigne le funky "Rock Your Body" et sa fin en Beatbox pour ne cité que lui, d'ailleurs n'oublions pas que Justin écrit lui même ses chansons, un fait rare pour un artiste pop. L'album bien que prévisible au niveau des sonorités, étant donné que nos deux producteurs se limitent à proposer leurs gammes respectives, parvient tout de même à amener un vent de fraîcheur.
Pour moi cela s'explique par la qualité d'interprétation et le degré d'implication de Justin. Si on prend "Cry Me a River", une des plus belles balades pour signé une rupture, on est finalement pris à parti par la chanson dans la mesure où dans le contexte de l'époque, tout le monde savait que Britney avait quitter Justin Timberlake pour Kevin Federline (c'est l'instant Closer profite). Partant de ce fait, l'interprétation d'un Justin cocu mais vengeur prend une toute autre ampleur et contribue encore à briser son image.
Pour moi cela s'explique par la qualité d'interprétation et le degré d'implication de Justin. Si on prend "Cry Me a River", une des plus belles balades pour signé une rupture, on est finalement pris à parti par la chanson dans la mesure où dans le contexte de l'époque, tout le monde savait que Britney avait quitter Justin Timberlake pour Kevin Federline (c'est l'instant Closer profite). Partant de ce fait, l'interprétation d'un Justin cocu mais vengeur prend une toute autre ampleur et contribue encore à briser son image.
Sur Justified, les thèmes sont assez Hot and Sexy. Timberlake en bon cocu qui se respecte a besoin de se remettre en selle pour séduire à nouveau. Pour cela, des titres comme "(And She Said) Take Me Now" ou "Nothin' Else" ou le langoureux "Still On my Brain" devrait vous donner des idées. Néanmoins, sur la fin de l'album c'est un Timberlake faisant l'éloge aux plaisir simples "Let's Take A Ride", "Never Again" (signé Brian McKnight himself) qui clôture l'album, un peu comme si il avait fini par trouvé la paix au bout du compte.
Que retenir finalement du 1er album solo de Justin Timberlake ? Avec des productions calibrés au départ pour Michael Jackson. On retiendra que l'ex leader de N'Sync a avant tout su s'entourer de deux producteurs talentueux, et a démontrer une véritable maturité sur l'ensemble de l'album. Au niveau des reproches, les chieurs diront que l'album sonne trop "Neptunes" et que l'album manque un peu de personnalité. Une critique fondée, mais bon sang pour un 1er essai Justified mérite son titre de "Thriller du 21 siècle" rien que ça.
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