samedi 23 juillet 2011

Amy Winehouse R.i.p (1983-2011)

Die Like A Rock Star

Amy Winehouse est morte. Samedi 23 juillet est une triste date pour tout les amateurs de Soul Music. Véritable chef de file du mouvement revival "back to basic", Winehouse est et restera l'artiste qui a réconcilié la Soul avec le grand public. Une personnalité excessive et provocatrice ("Rehab"), connue mondialement pour ses multiples frasques qui ont fait (et feront dans les jours qui suivent) le bonheur de la presse à scandale. Malheureusement, sa dépendance aux drogues dures a complètement éclipsé sa musique, raison pour laquelle ce décès bien que tragique ne créera à mon avis que peu de surprise et surtout ne suscitera que peu de compassion. En dehors des critiques acerbes que vous pourrez lire sur le net, je souhaitais sincèrement qu'elle surmonte ses démons et qu'elle nous revienne avec un album tonitruant et de qualité. En ce 23 juillet, le sort en a décidé autrement et Amy Winehouse à 27 ans rejoint le cercle fermé de ces légendes mortes trop tôt et au même âge: Jim Morrison, Kurt Cobain, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jeff Buckley...


Une chose est certaine, ce soir nous ne retiendrons que la musique.


Chronique de Frank (1er album d'Amy Winehouse) 



samedi 16 juillet 2011

Jill Scott - The Light Of The Sun [Chronique]

La sortie d'un nouvel album de Jill Scott est toujours un évènement particulier dans la vie des amateurs de sons smooth que nous sommes. En ces temps où nos oreilles se retrouvent orphelines de grandes chanteuses assumant leurs rangs; force est de constater que peu à peu le genre que nous apprécions dans ses pages, peine à surprendre et succombe doucement dans la mélasse eurodance du moment.

Jill Scott, tel le dernier maître de l'air, représente à mes yeux une sorte de messie sexy à la voix voluptueuse. Superlatifs et adjectifs qualitatifs ne seront pas suffisant pour exprimer tout le bien que je pense de cette dame enchaînant pépite sur pépite depuis 1997, avec entre autre son 1er album désormais classique : Who is Jill Scott Words & Sound vol.1. Seulement voila, 1997 c'est loin et dans les années 2000 rare sont les icônes à ne pas avoir perdu le "nord artistique" (un gros bisous à Laurynn Hill). Après avoir clôturé la trilogie Word & Sounds en apothéose avec The Real Thing. Le nouveau chapitre qu'ouvre Jill Scott avec The Light of The Sun est il synonyme de renouveau ou de continuité ? Pressons la touche play sans trop attendre.

Ce 4ème album studio de notre native de Philadelphie est à prendre comme un album positif aux vertus thérapeutique. Pour marquer le coup, c'est sous le giron de son nouveau label Blue Babe Records/Warner et sous la houlette de JR Hutson et Dre & Vidal à la production que s'est construit le projet. Une production qui se révèle dans l'ensemble sans surprise puisqu'au final c'est surtout les thèmes et l'interprétation qui prime ici. Et les thèmes parlons en. The Light of The Sun nous conte les péripéties amoureuses d'une femme qui souhaite reprendre le gout de vivre après maintes et maintes déceptions ("Blessed"). Une volonté d'aller de l'avant qui s'exprime sur plusieurs titres comme le punchy "Shame" en duo avec la revenante Eve ou les ensoleillés et très cruisin' "So in Love" en feat avec Anthony Hamilton et  "Rolling Hills".

Néanmoins toute bonne histoire, quelle soit d'amour ou musicale est de temps à autre propice aux risques et aux bouleversements. Et sur le plan musical la seule réelle prise de risque et d'innovation se trouve sur "All Cried Out Redux" où notre philly girl pose sur le beat box du pionner Doug E. Fresh, le tout saupoudré d'une ambiance piano bar bien trouvée. N'en cherchez pas plus coté innovation, une fois passé ce morceau les fans se retrouveront avec plaisir en terrain connu.

D'ailleurs si musicalement Jill Scott renoue pour notre plus grand plaisir avec le son Nu Soul qui a fait son succès elle renoue par la même occasion avec ses thèmes mélancoliques et Sexy. Comme si après avoir retrouvé l'amour en début d'album, celle ci se devait d'exprimer ses craintes à nouveau: "So Gone (What My Mind Says)" en feat avec l'improbable Paul Wall, "Hear My Call" ou encore "Boom Vent Suite" et son ambiance pluvieuse et d'une durée de 9minutes. Comme il est d'usage, les périodes troubles et en proie aux doutes trouvent souvent solution avec un bon gros câlin. La belle s’exécute sur une flopée de ballades romantiques et sexy comme "Missing You" et le particulièrement humide "Make You Wait". Cependant, Miss Scott est tout sauf une femme facile, et le clame fort doucement sur "Womanifesto" où elle renoue avec brio avec le spoken word dont elle est passé maître avec le temps.

15 Tracks de plaisir, il est déjà  temps de conclure. De mon avis de fan, ce 4ème album est loin d’être le meilleur projet de Jill Scott. Icône respectée de la scène Soul et Nu Soul, The Light Of The Sun n'apporte pas assez de sonorités et de thèmes pouvant amener du frai dans le paysage Nu Soul actuel, à certains moment elle semble même s'abaisser aux rangs des chanteuses Rnb lambda (feat hip hop douteux par exemple). A défaut, cet album promet au moins 55minutes de soleil non-stop à consommer seul ou à deux. Ce serait con de refuser en ce moment.

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