mercredi 7 octobre 2009

Az Yet - Az Yet [Chronique]


En musique, pour entrer dans le cœur du public il faut commencer par les oreilles cela va de soi. Car oui, la magie réside dans le fait de marqué positivement l’auditeur et cela de façon définitive. En effet, combien d’artiste peuvent prétendre avoir acquis une crédibilité artistique dès le premier album ? Les légendes de cette douce musique qu’est le Rnb bien entendu. D’un point de vue totalement personnel, Az Yet a sa place au Panthéon.

Az Yet c’est quoi encore son délire vous allez me dire? Si ce nom ne vous dis rien je vais tacher de faire les présentations. Az Yet est un groupe crée en 1989 composé respectivement de 4 membres à savoir : Marc Nelson, Shawn Rivera, Kenny Terry et Dion Allen.


Comme dans toute histoire « à l’américaine » qui se respecte, l’aventure du groupe commence par un repérage d’un producteur de passage. Pour le bien de nos oreilles, ce n’est ni Puffy ou Dupri qui était de passage au Wyndham Hotel, mais le génialissime Babyface. Ce dernier, époustouflé par la performance de ces jeunes black parvient à les faires signés sur son label, à savoir LaFace Records et par la même occasion les faits participés à plusieurs concert privé en collaboration avec des pointures de l’époque : El Debarge et Boyz II Men pour ne cité qu’eux.


Après plus de 5 ans à tenté de se faire un nom sur la scène US, Babyface décide de lancer ses poulains dans l’arène du Show Biz. 1996 sera l’année de la consécration pour le groupe puisque c’est cette année que sort l’album d’Az Yet du même nom.

Comme pour l’album de Toni Braxton, Secrets sorti la même année. L’album éponyme d’Az Yet rassemble des poids lourd du Rnb. On retrouve à la production Sheila E (que tous les fans de Prince connaissent), Brian Mcknight, Babyface et le légendaire David Foster (qui à travaillé avec les plus grands de Michael Jackson à Barbra Streisand).

A première vu, la liste des producteurs semble très restreintes, voire dérisoire par rapport à ce qui se fait aujourd’hui, et bien détrompez vous ! La grande force de l’album réside dans le peu de producteurs présent sur l’album. En effet, sur les 12 tracks présente, l’album est teinté mids et Slow Jamz dans la pure tradition des productions LaFace de l’époque. De ce fait, les producteurs et les chanteurs présents sur l’album sont tous dans une Vibe commune, ce qui rend les performances beaucoup plus naturelles et agréables à l’oreille.

Cette osmose a un commencement, le bouton play est activé et la première Tracks « Last Night » vient délicatement me caressé l’oreille et me susurre de ne pas laissé ma copine s’en aller. Premier constat, première baffe en pleine figure, si vous êtes bon en anglais l’album va doublement vous faire plaisir.

Az Yet, est considéré comme un mix entre les Boyz II Men et all 4 one, la touche Babyface en plus. Cela peut se vérifié sur des titres comme « Care For Me » ou « Every Little bit of my heart ». L’impression que me laisse cet album plus de 10 après son obtention, c’est cette manière de faire monté le niveau track après tracks. Après le sensuel « That’s All I Want » c’est le sexy « Secrets » qui vient faire monté la température d’un cran.

Les dieux du Rnb planaient sur LaFace en 96, « Through my heart » signé par Monsieur Brian Mcknight en témoigne, de plus chaque membre du groupe parvient à se démarqué individuellement comme sur l’évocateur « Saved For Someone else ».

La patte de Babyface est toujours aussi présente, à travers des ballades que les néophytes bilingues jugeront niaises on se retrouve avec un album plutôt homogène et capable de nous surprendre, comme sur le jazzy « Sadder Than Blue ». Néanmoins, toutes les bonnes choses ont une fin. Les deux dernières chansons annoncent d’ailleurs la couleur, car si « Inseparable Lovers » fait à mon sens office de long prélude, « Time To End The Story » pousse AZ YET à son meilleur niveau, tant sur le plan mélodique et technique.


L’album à t’il été un succès ? À vrai dire, plutôt un demi-succès. Seulement deux single sont sorti dans les bacs à l’époque : « Last Night » (qui à servi de BO au Professeur Foldingue) et la reprise du groupe Chicago « I don’t want to be lonely ». Succès mitigé, d’autant plus que c’est le seul album sorti chez LaFace. Plus tard le groupe sortira entre quelques séparations (carrière solo de Marc Nelson) un second album plutôt bon mais pas aussi percutant que le 1er opus.

Au final, ce qu’il faut retenir d’Az yet ? Et bien tout simplement, que ce groupe a représenté une alternative de qualité aux groupes tel Jodeci Boyz II Men et Blackstreets dans les années 90.

A qui s’adresse cet album finalement ? Aux loveurs dans un premier temps, puis aux personnes souhaitant soigner leurs oreilles en rentrant du boulot. Autant être clair, tout amateur de R&B se doit de posséder cet album, ne serait ce que pour « animé » les soirées à deux.


Bonne écoute à tous et à toutes.

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